Mardi 30 mai
- 10H00 - 12H00Plénière
Dialogue et ouverture à la société en santé publique : enjeux, défis et perspectives
AMPHITHÉÂTRE BINET
L’ouverture et le dialogue des organismes de santé publique avec la société et leurs représentants font partie des conditions nécessaires à une compréhension partagée des enjeux de veille, de sécurité sanitaire, de prévention et de promotion de la santé et du succès des politiques publiques dans ce domaine. Ce dialogue peut se développer selon différentes modalités : un comité d’ouverture à la société pérenne au sein d’une agence sanitaire, un jury citoyen amené à donner un avis sur la vaccination, une consultation en ligne sur une plateforme participative ou une concertation pour l’ouverture du don du sang aux hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes. Cette séance plénière tentera de mettre en perspective les enjeux, difficultés et conditions de réussite de ces différentes formes de concertation à partir d’exemples français et suédois.
Modératrices
Martine BUNGENER, Comité d’éthique et de déontologie (CED), Santé publique France
Mélanie HEARD, Institut pour la démocratie en santé
Programme
- L’expérience de l’Institut suédois de santé publique en matière de dialogue avec la société
Johan CARLSON, Agence nationale de santé publique de Suède
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- La concertation citoyenne sur la vaccination : quelles leçons en matière de dialogue avec la société et d’impact sur les politiques publiques de vaccination ?
Alain FISCHER, Collège de France
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- L’ouverture du don du sang aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes
Anne-Claire AMPROU, directrice générale adjointe de la Santé
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- L’expérience de l’Institut suédois de santé publique en matière de dialogue avec la société
- 14H00 - 17H30Session
Quels indicateurs pour conduire et évaluer les politiques de santé publique en région ?
AMPHITHÉÂTRE BINET
Cette session est destinée à faire le point sur les évolutions en cours pour mieux articuler l’offre et la demande en matière d’indicateurs de santé. Elle abordera les questions suivantes : Comment les priorités de santé publique sont-elles définies au niveau régional ? Quelles données doivent être mobilisées en priorité ? Quels sont les niveaux géographiques les plus pertinents ? Quels sont les outils disponibles et à développer ? Comment mieux articuler le dispositif d’observation de la santé en région ?
Modérateurs
André OCHOA, Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (FNORS)
Anne GALLAY, Santé publique France
Programme
- Projets régionaux de santé (PRS) et projets régionaux de santé environnement (PRSE).
Processus d’élaboration, quels sont les besoins et attentes en matière d’indicateurs de santé ?
Stéphane BARLERIN, Direction générale de la Santé
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- Territorialisation des politiques de santé : quelles unités géographiques les plus pertinentes pour l’action ?
Stéphane RICAN, Université Paris Ouest Nanterre la Défense – UMR7533
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- Projet sur la gouvernance des indicateurs de santé
Emin AGAMALIEYEV, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees)
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- Quels indicateurs pour l’évaluation des actions de santé publique ?
Isabelle VAZEILLES, Santé publique France
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- Projets régionaux de santé (PRS) et projets régionaux de santé environnement (PRSE).
- 14H00 - 17H30Session
Perturbateurs endocriniens et effets sur la santé
AMPHITHÉÂTRE WEISS
On sait aujourd’hui que des expositions environnementales survenant à certaines étapes de la vie, y compris à faibles doses, peuvent avoir des effets biologiques et sanitaires importants. Parmi ces expositions figure l’exposition aux agents chimiques interférant avec le fonctionnement des glandes endocrines, agents appelés «perturbateurs endocriniens ».
Il s’agira dans cette session d’apporter des connaissances sur les pathologies associées à l’exposition aux perturbateurs endocriniens en abordant notamment la santé reproductive en population générale et la santé des travailleurs agricoles, et en donnant l’exemple d’un dispositif de prévention visant à limiter l’exposition des femmes enceintes et des jeunes enfants à certaines substances présentes dans leur environnement intérieur.
Modérateurs
Mélina LE BARBIER, Santé publique France
Christophe ROUSSELLE, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Programme
- Les perturbateurs endocriniens, état des connaissances et pathologies associées
Robert BAROUKI, Inserm – UMR S747
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- Indicateurs de santé reproductive et perturbateurs endocriniens
Joëlle LE MOAL, Santé publique France
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- Exposition des travailleurs agricoles aux pesticides : focus sur les effets des perturbateurs endocriniens
- Johan SPINOSI, Santé publique France/UMRESTTE
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- Mise en place d’une stratégie de prévention et de promotion de la santé en Nouvelle-Aquitaine pour une réduction de l’exposition des femmes enceintes et des jeunes enfants à certaines substances présentes dans leur environnement intérieur
Claire MORISSON, ARS Nouvelle-Aquitaine
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- Les perturbateurs endocriniens, état des connaissances et pathologies associées
- 14H00 - 17H30Session
Lutter contre le tabagisme : politiques publiques et stratégies d’acteurs
AMPHITHÉÂTRE GIROUD
Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France : 73 000 décès par an, principalement par cancer, mais aussi maladies cardiovasculaires et respiratoires. Un programme national de réduction du tabagisme (PNRT), intégré au troisième Plan cancer, définit le cadre de la lutte contre le tabac.
Cette session permettra d’interroger les méthodes et les facteurs clés de succès du déploiement du PNRT aux niveaux régional et local, et d’identifier les conditions qui permettent l’intégration de la société civile à la lutte contre le tabagisme.
Modératrices
Sylvie QUELET, Santé publique France
Zinna BESSA, Direction générale de la Santé
Programme
- Conception du PNRT et pilotage du travail relatif au programme régional de réduction du tabagisme (P2RT) avec les agences régionales de santé (ARS)
Caroline DROUIN, Direction générale de la Santé
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- Présentation et état des lieux de l’élaboration du P2RT en Bretagne
Jean-Michel DOKI-THONON, ARS Bretagne
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- Conception de la stratégie tabac de Santé publique France
Viêt NGUYEN-THANH, Santé publique France
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- Renouvellement de la démarche « Hôpital sans tabac » :
avancées depuis quinze ans, méthode de travail, perspectives
Anne BORGNE, Réseau de prévention des addictions (Respadd)
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- Présentation de la stratégie d’un établissement pour l’obtention du label « Hôpital sans tabac »
Michel BOLOPION, Centre hospitalier du Val de Saône Pierre Vitter
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- Stratégie et actions de prévention du tabagisme de la CPAM de Dijon :
mise en place par le réseau de l’assurance maladie d’une stratégie tabac
Karine TRIBOULET, CPAM de Dijon
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- Stratégie et actions de prévention liées au tabagisme mises en œuvre au niveau local
Valérie GUITET, Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa)
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- Conception du PNRT et pilotage du travail relatif au programme régional de réduction du tabagisme (P2RT) avec les agences régionales de santé (ARS)
- 14H00 - 17H30Session
Le fardeau global des maladies : concept, méthodes et illustrations
AMPHITHÉÂTRE POLONOVSKI
Le fardeau global des maladies (Global Burden of Disease) est un concept développé, depuis le début des années 1990, par l’Organisation mondiale de la santé et des chercheurs de l’Université de Harvard. Son principe a pour objectif de regrouper la notion de mortalité prématurée avec celle de morbidité à l’aide d’outils complexes. La mesure du poids du fardeau global des maladies permet de comparer les dommages sanitaires dus à différentes causes et d’établir des priorités d’action en santé publique. L’objectif de cette session sera de présenter les méthodes et les indicateurs utilisés pour estimer le fardeau global des maladies (morbidité, mortalité, mortalité prématurée, Dalys) ainsi que des applications en santé publique.
Modératrices
Anne BERGER-CARBONNE, Santé publique France
Juliette BLOCH, Anses
Programme
- Introduction sur les méthodes et indicateurs utilisés pour mettre en exergue le fardeau en santé publique (Global Burden of Disease)
John NEWTON, Public Health England
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- Focus sur les outils de mesure (années de vie ajustées et qualité de vie, etc.)
Benoît DERVAUX, Lille Economie & Management (LEM), UMR 8179, CNRS-Université catholique de Lille
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- Estimation du fardeau global des maladies pour les 55 ans et plus :
un outil pour les priorités de santé en Poitou-Charentes
Julien GIRAUD, ORS Poitou-Charentes
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- Estimation de la morbidité et mortalité des infections à bactéries multi-résistantes en France en 2012
Mélanie COLOMB-COTINAT, Santé publique France
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- Estimation de la morbidité et mortalité des infections d’origine alimentaire en France
Dieter VAN CAUTEREN, Santé publique France
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- Introduction sur les méthodes et indicateurs utilisés pour mettre en exergue le fardeau en santé publique (Global Burden of Disease)
- 14H00 - 17H30Session
Évaluation du dépistage du cancer du sein : défis d’aujourd’hui et opportunités de demain
AMPHITHÉÂTRE LAVOISIER
Le cancer du sein fait l’objet d’un dépistage organisé à l’échelle nationale depuis 2004. Ce programme s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans. En France, une part importante des femmes réalisent une détection individuelle (c’est à dire en dehors du dépistage organisé) pour laquelle peu de données sont disponibles.
Dix ans après l’extension nationale de ce programme de santé publique, une première partie de cette session fera un point sur son évaluation. Une deuxième partie sera consacrée à l’échange d’informations entre experts et parties prenantes sur les connaissances restant à acquérir et les outils à mettre en place pour évaluer l’impact de ce programme sur la santé. Enfin, son évolution y sera discutée suite aux réflexions et conclusions de la concertation citoyenne.
Modérateurs
Françoise HAMERS, Santé publique France
Jérôme VIGUIER, Institut national du cancer (INCa)
Première partie : connaissances acquises depuis la généralisation du dépistage
- Dépistage du cancer du sein : les enjeux du débat
Catherine HILL, Institut Gustave Roussy
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- Évaluation internationale. Résultats du IARC Handbook of cancer prevention-Dépistage du cancer du sein
Béatrice LAUBY-SECRETAN, Centre international de recherche sur le cancer (Circ)
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- Données acquises par dix ans de forum de dépistage et d’études de terrain par les structures de gestion
Agnès ROGEL, Santé publique France
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Corinne ALLIOUX, Structure de gestion de dépistage de Loire-Atlantique
Brigitte SÉRADOUR, radiologue, Marseille
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Deuxième partie : table ronde
- Quelles sont les connaissances à acquérir dans l’avenir sur l’évaluation du dépistage ?
Quels sont les outils à mettre en place pour évaluer le programme dans le contexte actuel et prendre en compte son évolution prévisible ?
Jacques FRACHEBOUD, Erasmus Université, Rotterdam (Pays-Bas)
Jean-Christophe THALABARD, Université Paris 5
Florence MOLINIÉ, Réseau des registres de cancers Francim
Suzette DELALOGE, Unicancer (French Breast Cancer Intergroup)
- Dépistage du cancer du sein : les enjeux du débat
- 14H00 - 17H30Atelier
La concertation avec les parties prenantes : une ressource pour la santé publique ?
SALLE DE BROGLIE A
L’ouverture et le dialogue avec la société constituent un axe de développement majeur de Santé publique France. Au-delà du Comité d’orientation et de dialogue associé à la gouvernance, l’agence développe des actions en direction des acteurs de santé publique et des citoyens concernés par les travaux de l’agence (études au niveau local et national, actions de prévention, communication).
Les objectifs de cet atelier sont les suivants :
> partager les expériences de l’agence sur la base de deux études de cas et celles des participants
> appréhender les conditions de réussite d’une concertation
Programme
- Conditions de la réussite d’une concertation
Gilles-Laurent RAYSSAC, Comité d’orientation et de dialogue (COD), Santé publique France
- Analyse comparative de deux dispositifs participatifs mis en œuvre dans le cadre d’études locales en santé environnement
Christophe PERREY, Santé publique France
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- Retour d’expérience sur la concertation citoyenne concernant la vaccination
Matthieu HUMEZ, Santé publique France
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- Choix d’une expérience de concertation dans chaque sous-groupe et questionnement des participants
Quelles questions vous posent les deux exposés ?
Quelles questions vous posent l’étude de cas abordée dans le sous-groupe ?
- Restitution des sous-groupes par les porte-parole et discussion avec les intervenants
- Conclusions
Gilles-Laurent RAYSSAC, Comité d’orientation et de dialogue (COD), Santé publique France
- Conditions de la réussite d’une concertation
Mercredi 31 mai
- 09H30 - 12H30Plénière-Débat
Grippe saisonnière : peut-on mieux réduire son impact sur la mortalité ?
AMPHITHÉÂTRE BINET
Avec le vieillissement de la population, le nombre des personnes très âgées vivant dans notre pays n’a jamais été aussi important et leur placement dans des institutions spécialisées a beaucoup progressé. La prévention de la grippe, notamment par la vaccination, vise les personnes âgées ou porteuses de pathologies chroniques afin d’en réduire les complications et la mortalité. L’adhésion à la vaccination est par ailleurs, devenue un sujet de débat, tant dans la population cible que chez les professionnels de soins. La couverture vaccinale y reste donc suboptimale. Enfin, de nombreuses études récentes attestent que le vaccin a une efficacité limitée, tout particulièrement chez les personnes très âgées. Cette session plénière a pour objectif de partager et discuter les leçons de l’épidémie de grippe 2016-2017 qui a été associée à une surmortalité très importante en France et de les mettre en perspective.
Modérateurs
Daniel LÉVY BRUHL, Santé publique France
Odile LAUNAY, Groupe Hospitalier Cochin/Broca/Hôtel Dieu
Programme
- L’épidémie 2016-2017 : dynamique nationale et régionale, impact sur les soins et sur la mortalité
Isabelle BONMARIN, Santé publique France
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- L’efficacité du vaccin antigrippal sur le terrain : entre mythes et réalités
Alain MOREN, Epiconcept
- Les moyens de lutte contre la grippe au crible des faits probants
Fabrice CARRAT, Université Pierre et Marie Curie, Inserm UMR S-1136
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- Questions éthiques sur la prévention de la grippe chez les personnes très âgées
Frédérique CLAUDOT, Faculté de médecine de Nancy, Université de Lorraine
- L’épidémie 2016-2017 : dynamique nationale et régionale, impact sur les soins et sur la mortalité
- 12H00 - 14H00Déjeuner libre
Déjeuner
- 14H00 - 17H30Session
Alcool et grossesse : mieux connaître pour agir
AMPHITHÉÂTRE GIROUD
En raison de son impact sur l’enfant à naître, prévenir la consommation d’alcool pendant la grossesse est un enjeu important de santé publique. L’alcool est un tératogène avéré, source de malformations et de mortalité in utero. Il provoque des lésions dans le cerveau des fœtus qui sont responsables de troubles cognitifs et comportementaux. Cette session apportera un éclairage sur les connaissances actuelles des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF) : point de vue épidémiologique, représentations du risque de consommation d’alcool par les professionnels de santé et le grand public, sollicitations auprès d’Alcool Info Service des femmes consommatrices. Des interventions avec une approche globale (plusieurs cibles, plusieurs temps d’action) mises en place dans les régions seront également présentées.
Modératrices
Catherine BERNARD, Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca)
Stéphanie TOUTAIN, Cermes 3
Programme
- État des lieux des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF) en France en 2017
David GERMANAUD, Hôpital Robert Debré, AP-HP
- Connaissances, pratiques et perception des risques
Chloé COGORDAN, Santé publique France
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- Du message de prévention grand public à l’échange singulier : les sollicitations des femmes à Alcool Info Service
Karine GROUARD, Santé publique France
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- Prévenir l’exposition à l’alcool en Europe pendant la grossesse – Preuves, études de cas et défis/Preventing Alcohol Exposure During Pregnancy in the European Region – Evidence, Case Stories and Challenges
Lisa SCHÖLIN, OMS-Europe
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- Plan d’action expérimental de la région Aquitaine pour la prévention de l’alcoolisation fœtale
Philippe CASTERA, Association AGIR 33 Aquitaine
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- Alcool et grossesse : les actions évaluées en Languedoc-Roussillon
Corinne CHANAL, CHU de Montpellier
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- État des lieux des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF) en France en 2017
- 14H00 - 17H30Session
Impact des situations exceptionnelles sur la santé psychique : le cas des attentats survenus en France en 2015 et 2016
AMPHITHÉÂTRE WEISS
Au cours de sa vie, un individu peut être confronté à un événement exceptionnel et violent tel un acte de terrorisme, une catastrophe naturelle ou industrielle, etc.
Imprévisibles, ces événements peuvent engendrer des souffrances psychiques importantes chez les victimes et leurs proches, représentant un réel enjeu de santé publique et nécessitant une réponse en urgence.
Cette session apportera un éclairage sur cet enjeu en s’appuyant sur le cas des attentats survenus en France en 2015 et 2016.
Modérateurs
Thierry BAUBET, Université Paris 13, Hôpital Avicenne AP-HP/Inserm
Philippe BOURRIER, Santé publique France
Programme
- Les psycho-traumatismes et états de stress post-traumatiques en réponse aux événements exceptionnels
Frédéric JOVER, Cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) des Alpes-Maritimes
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- Focus sur les enquêtes post-attentats réalisées par Santé publique France
Philippe PIRARD, Santé publique France
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- Modèles d’intervention à l’international : exemple de la réponse de la Norvège aux attentats d’Utøya (2011)
Lise STENE, Norwegian Centre for Violence and Traumatic Stress Studies
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- Programme 13-Novembre : étude de la construction et de l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015
Denis PESCHANSKI, CNRS
Francis EUSTACHE, Inserm
- Organisation de la prise en charge des psycho-traumatismes. Évolutions après les attentats
François DUCROCQ, Centre hospitalier régional universitaire de Lille
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- Les psycho-traumatismes et états de stress post-traumatiques en réponse aux événements exceptionnels
- 14H00 - 17H30Session
Déterminants économiques de la consommation : quel(s) levier(s) pour quelle(s) efficacité(s) ?
AMPHITHÉÂTRE POLONOVSKI
Il n’est plus à démontrer que le prix d’un produit est l’un des principaux déterminants de sa consommation. Aussi, qu’elles soient incitatives ou dissuasives, différentes mesures économiques ont été mises en place, en France et à l’étranger, afin d’influencer ces consommations et les comportements de santé associés : activité physique, alimentation, alcool, tabac.
Cette session aura pour objectif de présenter les mesures économiques mises en œuvre pour chaque déterminant de santé, et leurs effets sur les comportements et la consommation.
Modératrices
Catherine LE GALÈS, Conseil scientifique de Santé publique France
Andrea FEIGL, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Programme
- Pour une fiscalité du tabac réduisant la consommation et finançant des actions de prévention
Emmanuelle BÉGUINOT, Comité national contre le tabagisme
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- Le sport sur ordonnance
Maud EBSTEIN-BRETON, Ville et Eurométropole de Strasbourg
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- David vs Goliath : minimum pricing in Scotland
Alison DOUGLAS, Alcohol Focus Scotland
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- La taxation des produits alimentaires et nutrit
ionnels : l’expérience de différents pays/Countries’ experience in food and nutrition taxes
Joao BREDA, OMS Europe
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- Pour une fiscalité du tabac réduisant la consommation et finançant des actions de prévention
- 14H00 - 17H30Session
Part attribuable à un déterminant de santé : de la science à l’action en santé publique et prévention
AMPHITHÉÂTRE BINET
La mesure du fardeau évitable de mortalité et de morbidité d’un déterminant de santé ou d’un facteur de risque repose sur le concept de fraction attribuable. C’est une étape essentielle pour le plaidoyer et la priorisation des ressources à mobiliser en santé publique. Cette session revisitera le concept de risque attribuable, ses fondements méthodologiques et conditions d’application, et illustrera son utilisation actuelle dans l’argumentation et la construction des grands programmes de prévention (tabac, alcool, nutrition, pollution…).
Modérateurs
Philippe QUÉNEL, Conseil scientifique de Santé publique France
Alain FONTAINE, Direction générale de la Santé
Programme
- Le concept de risque attribuable : historique, modes de calcul, utilisation et limites
Christophe BONALDI, Santé publique France
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- Fraction attribuable et risques professionnels
Annabelle GILG SOIT ILG, Santé publique France
Natacha FOUQUET, Santé publique France
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- Le fardeau en santé publique attribuable à la pollution atmosphérique extérieure
Sylvia MEDINA, Santé publique France
Vérène WAGNER, Santé publique France
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- Le poids des cancers attribuables à l’alcool
Jürgen REHM, Centre for Addiction and Mental Health (CAMH), Toronto (Canada)
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- Le concept de risque attribuable : historique, modes de calcul, utilisation et limites
- 14H00 - 17H30Atelier
Élaborer et évaluer une stratégie de prévention des inégalités sociales de santé : exemple de la nutrition
SALLE DE BROGLIE B
L’objectif de cet atelier est de construire une méthode permettant de prendre en compte les inégalités sociales dans la mise en place (et l’évaluation) de projets de promotion ou prévention de la santé. Ce travail s’appuiera sur une étude de cas portant sur la nutrition, déterminant majeur de la santé. Par ailleurs, les troubles de la nutrition sont affectés par un fort gradient socio-économique. Cet exercice en sous-groupes sera précédé d’une présentation des grands concepts et outils dans le champ des inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS) et sera suivi d’une restitution et d’une discussion générale.
Modérateurs
Maud GORZA, Santé publique France
Daniel EILSTEIN, Santé publique France
Les participants seront accompagnés tout au long de l’atelier par des experts issus des champs de l’épidémiologie et de la prévention/promotion de la santé : Serge BRIANÇON (École de santé publique, Faculté de médecine de Nancy, Université de Lorraine), Angélique NUGIER et Florence ROSTAN (Santé publique France).
Première partie : Introduction
- Introduction de l’atelier
Daniel EILSTEIN, Santé publique France
- Notions de base sur les outils de connaissance des ISTS et les approches visant à leur réduction
Maud GORZA, Santé publique France
Deuxième partie : De l’énoncé d’une question… (travail en groupes)
Travail en sous-groupes : appropriation de la question (problème de nutrition sur un territoire à traiter) : énoncé de la problématique, analyse des besoins (information, collaborations, outils…), définition des objectifs de l’action.
Restitutions par les groupes et analyse de celles-ci avec les experts et les organisateurs.
Troisième partie : …à la construction de l’action (travail en groupes)
Travail en sous-groupes : élaboration d’un protocole d’intervention traitant le problème de nutrition tout en réduisant les ISTS.
Restitutions par les groupes et analyse de celles-ci avec les experts et les organisateurs à l’une des actions existantes et ayant montré leur efficacité.
Conclusion et perspective (suites de l’atelier).
Des documents relatifs aux deux exemples de recherche interventionnelle (PRALIMAP-INÉS et ICAPS) seront fournis aux participants.
- Introduction de l’atelier
- 14H00 - 17H30Atelier
Comment répondre à une demande locale de santé publique ?
SALLE DE BROGLIE A
Les préoccupations liées à la santé des populations à l’échelle locale notamment vis-à-vis d’une pollution environnementale nécessitent la mise en œuvre de méthodes adaptées.
L’atelier proposera de comprendre une demande locale de santé publique à travers quatre exemples mobilisant des disciplines et des méthodes multiples visant toutes à apporter des réponses concrètes à une inquiétude locale réelle.
Ce sera l’occasion de présenter des exemples de retour d’expérience qui serviront de base à une discussion afin d’enrichir de futures réponses à des demandes locales.
Modérateurs
Claude TILLIER, Cire Bourgogne-Franche-Comté, Santé publique France
Éric LALAURIE, ARS Bourgogne-Franche-Comté
Programme
- Controverses en santé et environnement : ondes électromagnétiques
Josquin DEBAZ, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
- Exemple d’une étude locale : pollution liée aux mines du Gard et santé des populations
Amandine COCHET, Cire Occitanie, Santé publique France
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- Agrégats spatio-temporels de lymphomes en Indre-et-Loire
Luce MENUDIER, Cire Centre Val-de-Loire, Santé publique France
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- Prévention et lutte anti-vectorielle en Rhône-Alpes : acceptabilité de la démoustication par la population
Valérie FORMISYN, ARS Auvergne Rhône-Alpes
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- Controverses en santé et environnement : ondes électromagnétiques
Jeudi 1er Juin
Les Réserves : outils de réponse aux situations exceptionnelles
Les événements majeurs de ces dernières années l’ont démontré. Menaces terroristes, épidémiques, climatiques, afflux massifs de populations, les crises d’aujourd’hui exigent bien souvent une capacité de réaction impliquant la mobilisation rapide de volontaires. Comment fonctionnent les autres réserves et dispositifs de renfort exceptionnels en France et dans le monde ? En quoi la crise Ébola a-t-elle révélé l’impérieuse nécessité de tels dispositifs de renfort très professionnalisés ? En quoi la Réserve sanitaire propose-t-elle un modèle innovant ?
Cette session permettra de faire un point sur l’actualité et les collaborations de la Réserve sanitaire avec les autres dispositifs exceptionnels de renfort en France. Ce sera aussi l’occasion d’évoquer la participation de la Réserve sanitaire au Corps médical européen et à l’initiative des Emergency Medical Teams (Organisation mondiale de la santé).
Programme
- Ouverture
François BOURDILLON, Directeur général de Santé publique France - Les Réserves : nouvelles formes d’engagement, nouvelles modalités de l’action publique
Yannick BLANC, Haut-Commissariat à l’engagement civique - Face aux crises : le défi de la résilience des systèmes de santé
Marie-Christine THERRIEN, École nationale d’administration publique, Québec (sous réserve)
- La stratégie du Service de santé des armées en matière de Réserve
Denis MORGAND, délégué aux Réserves, Direction centrale du Service de santé des armées
- La réponse de la France aux crises : l’intérêt du partenariat Escrim/Réserve sanitaire
Sergio ALBARELLO, direction générale sécurité civile et gestion des crises
Sophie MONTAGNON, Santé publique France
- La Réserve sanitaire a 10 ans
Clara de BORT, Santé publique France
Lucas MELISSENT, étudiant en démographie, Réserve sanitaire
- L’évolution du cadre d’emploi de la Réserve sanitaire 2013-2017
Thierry PAUX, Direction générale de la Santé
- Faire fonctionner une Réserve : organiser en situation d’incertitude
Jacques ORVAIN, École des hautes études en santé publique
Frédérique CHEDOTEL, Université Rennes 1
- Logistique, système d’information, gestion des compétences : des solutions spécifiques à la gestion de réserves
Olivia BALERZY, Archana BOSSU, Lionel FOREST, Tarek LAKHNATI, Santé publique France
- Ouverture
- 14H00 - 15H30Pause musicale
La Réserve sanitaire au cœur de Santé publique France : l’exemple de Dijon 2017
La Réserve sanitaire est désormais gérée par Santé publique France, l’Agence nationale de santé publique, qui réunit l’Éprus avec l’InVS, l’Inpes et Adalis. Agence de premier plan, implantée à Paris et en régions via ses Cellules d’intervention en région (Cire), Santé publique France est désormais en mesure d’apporter un soutien d’une grande richesse lors de situations exceptionnelles : soutien à la veille sanitaire, expertise épidémiologique et de promotion de la santé, déploiement de coordonnateurs et de professionnels de santé.
À travers l’exemple de la campagne de vaccination contre le méningocoque W, organisée par l’ARS Bourgogne-Franche-Comté début 2017 sur le campus de Dijon, cette session montrera comment s’articulent les forces de Santé publique France lors d’une situation sanitaire exceptionnelle, comment ces forces s’inscrivent en soutien aux ARS, et comment les réservistes interviennent précisément auprès de ces différents acteurs. C’est une action exemplaire et une réussite d’ampleur inédite.
Programme
- Présentation de la situation sanitaire exceptionnelle (SSE)
Olivier OBRECHT, ARS Bourgogne Franche-Comté
- Les rôles des réservistes dans une telle SSE : appui à la coordination, appui à la plateforme téléphonique et à la mobilisation sociale, appui à la vaccination et l’enregistrement
Olivier OBRECHT, ARS Bourgogne Franche-Comté
Claude TILLIER, Cire Bourgogne Franche-Comté, Santé publique France
Delphine ROBERTON, infirmière, réserviste sanitaire
Anne PERROCHEAU, médecin épidémiologiste, réserviste sanitaire
Sébastien JACOB, étudiant infirmier, réserviste sanitaire
Christian BAYLE, infirmier, réserviste sanitaire
Cathy VANBESIEN, aide-soignante, réserviste sanitaire
- Le rôle-clé de la Cire et l’appui des différentes directions de Santé publique France
Olivier OBRECHT, ARS Bourgogne Franche-Comté
Claude TILLIER, Cire Bourgogne Franche-Comté, Santé publique France
Anne-Sophie BARRET, Santé publique France
David HEARD, Santé publique France
Anne GALLAY, Santé publique France
Sylvie QUELET, Santé publique France
- Présentation de la situation sanitaire exceptionnelle (SSE)
- 16H00 - 17H30Pause musicale
La Réserve sanitaire dans tous ses états
Les missions des réservistes sanitaires se sont encore développées ces derniers mois : renforts des services de suivi des femmes enceintes dans les zones touchées par le virus Zika, renforts des laboratoires chargés des prélèvements biologiques, renfort médico-psychologique pendant plusieurs mois au CHU de Nice, évaluation et soins auprès de populations migrantes, renfort d’un service d’hygiène hospitalière lors d’une épidémie en outre-mer, etc.
En revenant sur quelques interventions caractéristiques de l’année 2016, cette session apportera un éclairage sur les professions parfois méconnues de la Réserve sanitaire, la variété des interventions qu’elle est capable d’assumer désormais, et la grande interdisciplinarité des équipes, des modèles, des temps et modes d’intervention. Elle soulignera les compétences qui sont aujourd’hui attendues des réservistes sanitaires, et ce que Santé publique France met en œuvre pour les accompagner.
Programme
- Le volet gynéco-obstétrical des situations sanitaires exceptionnelles, une filière méconnue de la Réserve sanitaire
Isabelle COMBET et Maël GAUTIER, sages-femmes, réservistes sanitaires
- Technicien de laboratoire, une profession essentielle lors des émergences infectieuses
Clément CHAUVIGNÉ et Catherine BOC, techniciens de laboratoire, réservistes sanitaires
- La situation exceptionnelle et ses besoins dans la longue durée : l’exemple de Nice
Jacques GAYET, psychiatre, réserviste sanitaire
Aline BERTRAND, psychologue, réserviste sanitaire
- Les échanges entre pairs lors d’une situation de renfort : un exemple en hygiène hospitalière
Jean-Philippe VAVON, hygiéniste, réserviste sanitaire
- Le rôle du référent en mission
Quentin BROUCQSAULT, infirmier, réserviste sanitaire
- Les afflux massifs inattendus de population : des situations sanitaires parfois exceptionnelles
Joël MALGOUYARD, médecin généraliste, réserviste sanitaire
Loic BOIS, infirmier, réserviste sanitaire
- Les outre-mer, des vulnérabilités spécifiques
Jacques CARTIAUX, ARS Guyane
Anne-Catherine SUDRE, directrice d’hôpital, réserviste sanitaire
Pascal LEHMANN, médecin généraliste, réserviste sanitaire
- Le volet gynéco-obstétrical des situations sanitaires exceptionnelles, une filière méconnue de la Réserve sanitaire