Le logement et plus largement l’ensemble des conditions d’environnement, dont l’habitat, peuvent affecter fortement notre santé physique et psychique. La notion «d’habitat favorable à la santé » s’inscrit dans une approche plus holistique que le seul logement tout en intégrant des enjeux nouveaux, tant pour la période post-pandémie et son contrecoup socioéconomique, notamment auprès des publics vulnérables, que pour l’adaptation au changement climatique.
Cette session traitera de ce sujet, depuis la situation alarmante d’une absence de logement et des conséquences des conditions d’habitat dès le plus jeune âge, jusqu’à la recherche interventionnelle visant à réduire les inégalités sociales de santé liées à l’habitat. Elle abordera aussi la question de l’impact sanitaire, de la qualité de l’air intérieur et des conséquences du changement climatique sur les environnements intérieurs.
Le débat s’ouvrira sur le « Domiscore », nouvel outil permettant de caractériser un habitat sur une échelle de santé et de bien-être. Le débat réunira des spécialistes de la santé publique, des scientifiques, des urbanistes, des associations et des élus locaux.
Séverine Deguen, Enseignante chercheur, biostatisticienne et spécialiste en épidémiologie environnementale, École des Hautes Etudes en Santé Publique
Stéphanie Vandentorren, Médecin épidémiologiste, Direction Scientifique et International, Santé publique France