Les données produites par les utilisateurs des objets connectés ou des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter sont en pleine expansion. Toutes ces données peuvent être mises au service de la santé publique : surveillance sanitaire, pharmacovigilance, communication, prévention mais pour quels résultats, sous quelles conditions et avec quels risques ?
A partir d’études de cas, les intervenants s’interrogeront sur l’efficacité de ces dispositifs pour un changement de comportement, sur l’apport de ces données dans le champ de la prévention, et sur leur utilisation en épidémiologie. Le recours à ces données dans le champ de la santé publique nécessitera des investissements scientifiques et techniques, et posera de nouvelles questions éthiques.
Annie Alpérovitch, Inserm
Hélène Therre, Santé publique France